Tour de reins: il faut bouger!

24 février 1998

Près de 20 millions de Français sont concernés chaque année par les lombalgies, occasionnant à l’Assurance maladie une dépense de l’ordre de 15 milliards de francs! Il n’est donc pas surprenant qu’une Conférence nationale de consensus ait été organisée à ce propos par les médecins spécialistes et les masseurs-kinésithérapeutes. Cette initiative était d’autant plus justifiée que pratiquement 30% des malades ne sont pas soulagés par le repos au lit et l’accumulation des traitements. Bref, c’est l’impasse…

Le résultat le plus marquant de cette concertation, c’est qu’il faut cesser de prescrire systématiquement le repos ce qui correspondait jusqu’à présent plus à une tradition qu’à une règle scientifiquement établie. Les conclusions de consensus recommandent de favoriser la mobilité du malade en prescrivant un myorelaxant pour «lever » la contracture musculaire et un anti-douleur de classe 1 tel le paracétamol. Si la douleur ne cède pas en 48 heures il est alors recommandé d’ajouter un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) et d’utiliser un anti-douleur plus énergique. Il est intéressant de noter que ces conclusions recoupent en tous points les résultats d’une étude récemment publiée aux Etats-Unis et comparant les mérites d’un traitement ambulatoire avec ceux du même traitement assorti de 2 semaines de repos au lit.

  • Source : Patrick C.A.J. Vroomen et al., NEJM, 1999 ;340 :417-423

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