Tout savoir sur la fœtoscopie

02 janvier 2018

Nécessitant en moyenne 24 minutes et plusieurs jours d’hospitalisation, la fœtoscopie est pratiquée chez les femmes enceintes ayant déjà eu un enfant né avec une anomalie. Sont aussi concernées les futures mamans dont l’un ou plusieurs des membres de la famille est atteint d’une maladie grave.

Pratiquée entre la 20ème et la 24ème semaine d’aménorrhée, la fœtoscopie permet une observation très fine du fœtus. Cet examen se réalise par l’introduction d’un tube long équipé d’un système d’optique. Ce dernier accède au travers de la paroi abdominale jusqu’à la cavité utérine. Contrairement à l’amniocentèse qui consiste à prélever le liquide amniotique pour analyse, la fœtoscopie permet de regarder en direct le fœtus logé dans l’utérus.

Des prélèvements de tissus et de sang

La fœtoscopie est proposée aux femmes ayant un enfant atteint d’une anomalie, mais aussi celles qui ont une ou plusieurs personnes de leur famille porteuse(s) d’une maladie grave. Cet examen permet donc de :

Détecter une malformation, de la face, des mains ou des pieds ;
Faire des prélèvements de différents tissus comme la peau, le foie pour analyser leur composition ;
Prélever le sang fœtal pour dépister des maladies du sang comme la drépanocytose et l’hémophilie mais aussi des maladies métaboliques contre lesquelles il existe des traitements précoces efficaces. Dans la majorité des cas, le sang est prélevé par ponction du cordon ombilical.

A noter : Lié à la rupture de la membrane, le risque de fausse couche existe mais il est très faible.

  • Source : Le grand guide de la future maman, Marie-Claude Delahaye, Marabout référence, 19,90 euros, 400 pages

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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