Toutes les solutions contre la sécheresse vaginale
24 novembre 2015
68% des femmes ont diminué la fréquence de leurs rapports sexuels à cause de leurs problèmes de sécheresse intime. ©Phovoir
Même si elle est plus fréquente à la ménopause, la sécheresse vaginale peut avoir de multiples causes et survenir à tout âge. Dans tous les cas, elle favorise les irritations, voire les infections, et impacte la qualité de la vie sexuelle. Les bons réflexes pour retrouver un vrai confort.
Quelle que soit son origine, la sécheresse vaginale nécessite plus que jamais d’adopter une hygiène intime douce et respectueuse de la flore locale. Sur le plan sexuel, pour assurer une bonne lubrification, il faut également veiller à ce que les préliminaires soient suffisamment longs.
Des lubrifiants : au quotidien et/ou au moment des rapports
Riches en acide hyaluronique et en agents adoucissants, les lubrifiants jouent le même rôle que les sécrétions physiologiques naturelles en tapissant l’ensemble de la muqueuse vaginale. Appliqués juste avant la pénétration, ils la facilitent, permettant ainsi d’oublier gêne et douleurs. Leur intérêt dépasse le seul cadre des rapports sexuels : leur très bonne tolérance permet en effet de les utiliser tous les jours et ainsi de limiter les désagréments liés à la sécheresse intime (irritations, démangeaisons, dermatoses).
Notre sélection : Lubrifiant Saforelle® boîte de 15 monodoses (9,95 euros) ; Replens® action longue durée de 3 jours 13,65€ les 8 applicateurs ; Hydralin® Lubrifiant 10,90 euros les 50 ml ; Monolub® 12,95 euros les 5 monodoses.
Traitements hormonaux : au cas par cas
Si l’utilisation de lubrifiants ne suffit pas, parlez-en à votre gynécologue. En tenant compte de la gêne ressentie et de vos antécédents médicaux, il pourra vous prescrire un traitement hormonal local ou général pour pallier à la carence en œstrogènes à l’origine de vos troubles. Mais compte tenu des risques associés à ces traitements, la Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur la nécessité d’une prescription à dose minimale et pour une durée limitée.
A noter : un traitement hormonal local, sous forme de crème et/ou d’ovules, peut être exceptionnellement prescrit aux femmes non ménopausées, notamment après un accouchement.
-
Source : Etude IFOP/Bayer, « L’impact des problèmes de sécheresse intime sur la vie sexuelle des Françaises en phase de péri-ménopause et de ménopause », février 2015 ; Communiqué de presse de la Haute Autorité de Santé, « Traitements hormonaux de la ménopause », 16 juillet 2014.
-
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon