Traiter vite et bien la rhinite allergique, sans somnolence

21 avril 2008

Une belle saison, le printemps ? Pour les 6 millions de Français qui souffrent de rhinite allergique, voilà qui prête au moins à discussion. C’est en effet la période où réapparaissent les symptômes de ce que nous appelons communément le « rhume des foins », mais qui est en fait une rhinite allergique. Les yeux irrités, le nez qui coule en continu, des éternuements incoercibles… un vrai cauchemar.

Pour plus d’une personne sur dix, la rhinite allergique saisonnière est une maladie gênante voire un handicap. Il n’est pas évident par exemple, de se concentrer sur son travail ou de conduire un véhicule quand on éternue jusqu’à 10 fois par… minute ! Un chiffre qui n’a rien d’exagéré dans la plupart des cas.

Même si elle est courante, la rhinite ne doit pas être négligée. Mal soignée, elle peut être compliquée : surinfection, atteinte des voies respiratoires inférieures, otite moyenne. Et dans certains cas, elle peut aller jusqu’à des manifestations asthmatiques.

Les traitements habituellement proposés, comme les anti-histaminiques, sont le plus souvent efficaces. Le problème c’est qu’ils ne sont pas dénués d’effets secondaires. Ils sont par exemple susceptibles de provoquer un état de somnolence, incompatible avec certaines activités comme la conduite d’engins ou de véhicules.

Pour s’affranchir du risque d’effets indésirables, de plus en plus d’allergiques se tournent vers l’homéopathie. Une étude américaine en double aveugle contre placebo, publiée dans les Annals of Pharmacotherapy, a démontré son efficacité à la fois sur les symptômes d’allergie, et sur la qualité de vie des patients. Vous êtes concerné(e) ? Parlez-en à votre pharmacien. Il pourra notamment vous proposer une spécialité homéopathique pour traiter les symptômes du rhume des foins. Il ne manquera pas en plus, de vous rappeler quelques conseils de bon sens : comme le fait d’éviter d’ouvrir les fenêtres au travail ou en voiture… il y a souvent moins d’allergènes dehors que dedans. Ou encore d’éviter de tondre la pelouse !

  • Source : Annals of Pharmacotherapy, vol.39 617-624

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