











Elle combine Sustiva® (efavirenz) de Bristol-Myers Squibb, et Truvada® (emtricitabine et fumarate de ténéfovir disoproxil) développé par Gilead Sciences. Ces 3 antirétroviraux, utilisés depuis plusieurs années, sont déjà bien connus des cliniciens.
Atripla® n’est pas indiqué pour tous les patients. Ces derniers doivent avoir « une charge virale (le taux de multiplication du virus dans le sang) indétectable depuis plus de 3 mois sous l’effet de leur traitement initial. Ils ne doivent présenter aucun antécédent d’échec thérapeutique avec d’autres antirétroviraux. Enfin, le médecin prescripteur doit s’assurer que les patients ne présentent pas de résistance à l’un des trois composants du médicament ». Atripla® pourrait concerner près de 30 000 patients sur les 80 000 à 100 000 actuellement sous traitement en France.
Il faut dire que l’infection par le VIH est l’une des maladies chroniques les plus exigeantes. La réussite du traitement nécessite en effet le respect d’une observance stricte. Or à ce jour, les patients doivent prendre un nombre très important de comprimés quotidiennement. Et ceci à heures fixes : pendant les repas ou au contraire à jeun. D’autres encore entre deux repas ou au coucher…
Source : Bristol-Myers Squibb, Gilead Sciences, 14 mai 2009
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