Troubles visuels : pour un dépistage plus précoce

02 juillet 2002

A la demande de la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), l’INSERM a réuni des experts de plusieurs disciplines afin d’établir des recommandations sur les troubles visuels. Dans leur « expertise collective », ils ont particulièrement insisté sur la nécessité de dépister les troubles visuels dès le plus jeune âge, quand la prise en charge est plus efficace.

Lorsque le système visuel est en plein développement, plus sensible à une modification de la qualité de l’image, c’est là qu’il faut agir. Entre les âges de 6 mois et 7 ans.

Un traitement administré avant 3 ans donne de bien meilleurs résultats. Le dépistage précoce améliore le développement moteur de l’enfant. Quel qu’il soit, un handicap visuel est en effet susceptible d’affecter ce développement. L’acquisition d’une bonne gestion de l’espace est entravée : acquisition du contrôle visuel du mouvement des mains vers 4 mois, de l’opposition pouce-index à 6 mois, de la station debout à 11 mois et de la marche à 12-14 mois… toutes ces étapes sont primordiales.

Un déficit visuel négliger peut entraîner plus tard des difficultés scolaires : dans l’apprentissage de la reconnaissance des formes, et donc de la lecture. Laquelle suppose un bon contrôle de dynamique oculaire. Quant à l’écriture, elle aussi demande une certaine maîtrise de la main, contrariée par les troubles visuels.

  • Source : OMS, 1er juillet 2002

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