Tuberculose : la maladie de la pauvreté, même en France

23 janvier 2004

En 2002, l’incidence de la tuberculose en France a décru parmi les sujets de nationalité française. A l’inverse, elle a augmenté dans la population française de nationalité étrangère.

Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du ministère de la santé, en 2002 les autorités françaises ont enregistré 6 322 déclarations de tuberculose. L’Ile-de-France se distingue des autres régions par une incidence 4 fois plus élevée que la moyenne nationale ! Cette zone rassemble en effet de nombreux migrants. Elle concentre aussi, une partie des exclus du pays. Car dans les pays développés comme dans les pays en développement, la tuberculose reste la maladie de l’exclusion et de la pauvreté.

Cependant, un département tire son épingle du jeu. La Seine-Saint-Denis qui a vu l’incidence de la maladie diminuer de 40% en 10 ans. Ceci grâce à « un important travail de terrain » selon les rédacteurs du BEH. Pour autant, la région parisienne ne parvient toujours pas à réduire le nombre de cas, au contraire de métropoles comme New York par exemple, où la situation était similaire dans les années 90. La politique de lutte antituberculeuse et les moyens mis en place ont permis en quelques années de diviser le nombre de cas par deux. Les auteurs estiment qu’ «il est indispensable d’améliorer la recherche des cas, en ciblant notamment les populations à risque, ainsi que l’observance des traitements ».

  • Source : BEH n°4/2004 - Crédit photo : WHO/STB/Colors Magazine/J. Mollison

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