Un babyphone, pour se rassurer

14 septembre 2012

L’heure de la sieste ou de la nuit a sonné ? Sitôt Bébé couché, le premier réflexe des parents est bien souvent d’allumer l’« écoute-bébé », autrement appelé le babyphone. En permettant de surveiller son bambin à distance, il vise à rassurer le papa ou la maman angoissé. Quel sont les critères de choix ? Comment l’utiliser ? Les ondes électromagnétiques émises sont-elles nocives ? Eléments de réponse.

De quoi s’agit-il ? Le babyphone est composé de deux boîtiers : un émetteur, à poser auprès de Bébé. Et un récepteur pour les parents. Un témoin lumineux permet de vérifier la fiabilité de la transmission. Voilà pour les appareils de base.

Certains sont toutefois bien plus perfectionnés. C’est ainsi qu’il existe des babyphones vidéos, couplés à une caméra (côté émetteur) et à un écran de contrôle (côté récepteur). D’autres sont dotés d’une veilleuse, d’un capteur de mouvements voire pour certains, d’un thermomètre qui affiche la température de la chambre. Laquelle rappelons-le doit être comprise entre 18°C et 20°C.

Que penser des champs électromagnétiques ? Il existe de nombreux types de babyphones aux portées et aux intensités de rayonnement très variables. Mais comme le souligne l’Office fédéral de la Santé publique (OFSP) suisse, d’une manière générale, « il n’y a pas lieu de craindre un quelconque risque lié au rayonnement ». Avant toutefois d’ajouter : « il est cependant judicieux de faire en sorte que l’enfant y soit aussi peu exposé que possible ».

Conseils d’utilisation :
– Placez l’’interphone à un mètre au moins du lit de l’enfant ;
– N’utilisez pas d’appareils qui émettent en continu. Réglez le module bébé sur le mode déclenchement automatique à la voix ou VOX ;
– Si l’interphone bébé est branché sur le secteur avec un adaptateur, faites en sorte que celui-ci soit au moins à 50 cm du lit de votre enfant.

Du bon usage du babyphone… Faut-il réagir à chaque cri ou pleur de Bébé ? Psychologue en Loire-Atlantique, Valérie P. recommande de « ne pas se précipiter dans la chambre de l’enfant à chaque fois qu’il émet un bruit. L’idéal est de s’assurer qu’il soit bien réveillé, de patienter quelques minutes et d’aller le voir ».

  • Source : Office fédéral de la Santé publique (OFSP), site consulté le 13 septembre 2012 – Commission nationale de la Sécurité des Consommateurs, site consulté le 13 septembre 2012 – Valérie P., 13 septembre 2012

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