Un cas de grippe aviaire en Dordogne

25 novembre 2015

Une mortalité anormalement élevée au sein d’une basse-cour en Dordogne a poussé les autorités à effectuer des prélèvements pour analyse. Résultat, un cas d’influenza aviaire a été confirmé dans la soirée du mardi 24 novembre par l’ANSES.

La souche identifiée (H5N1) apparaît comme hautement pathogène pour les volailles. Stéphane le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt a immédiatement demandé à ses services d’activer le « plan national d’intervention sanitaire d’urgence », conformément aux dispositions européennes et internationales.

Ainsi, des zones de protection et de surveillance – respectivement de 3 km et 10 km autour de l’élevage – sont mises en place. La surveillance sera renforcée non seulement dans les élevages mais aussi dans la faune sauvage. Notons que l’influenza aviaire est une maladie infectieuse virale très contagieuse. Elle affecte les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, des atteintes importantes pouvant rapidement aboutir à la mort.

Il convient de rappeler enfin que la transmission à l’homme est extrêmement rare. Elle nécessite un contexte épidémiologique exceptionnel (transmission par voie respiratoire, en atmosphère confinée avec les oiseaux infectés). Ainsi, la pathologie n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de produit alimentaire.

Malgré tout, Stéphane Le Foll, en lien avec Marisol Touraine, ministre en charge de la Santé, va saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), à titre de précaution, afin d’évaluer la dangerosité potentielle pour l’homme de la souche retrouvée en Dordogne.

  • Source : Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, 25 novembre 2015

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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