











Il n’y a pas si longtemps, la seule façon de muscler vos abdos dans votre salon en suivant les conseils d’un « pro », c’était d’acheter les cassettes vidéos ou les DVD de Cindy Crawford ou Claudia Schiffer. C’est dire la rigueur sportive et le niveau d’interactivité du coaching ainsi dispensé… Né dans les années 80 aux Etats-Unis, le coaching sportif arrive aujourd’hui en France. Et il y connait un succès grandissant.
Du sport low-cost Adieu l’ambiance impersonnelle des salles de sport. Vive le confort de son chez soi. Imaginez plutôt. Un professionnel rien que pour vous, qui se déplace quand vous en avez envie, selon vos disponibilités. Un programme personnalisé, sur mesure, des conseils et des encouragements (mais aussi parfois quelques réprimandes…), et le tout par-dessus le marché, en gagnant du temps… Que demander de plus ? Une déduction fiscale ? Eh bien soit ! Dans certaines conditions, il est possible de « passer » la chose en services d’aide à la personne et de bénéficier du coup – ou du coût… – d’une déduction fiscale de 50%.
Après une séance d’essai, souvent gratuite, le coach dresse avec son client/élève un bilan et un programme adapté à ses besoins et/ou ses envies. Perte de poids, musculation ou tout simplement hygiène de vie, tout est possible. Et pas besoin d’appareils perfectionnés. Un simple tapis en mousse ou des haltères feront l’affaire.
Pourtant, attention aux dérives. Sous prétexte qu’ils seraient d’excellents sportifs, certains s’improvisent prof à domicile. Demandez donc à voir les diplômes de votre futur coach. Ils seront votre garantie de bénéficier d’un service professionnel. Une licence de Sciences et Techniques des Activités physiques et sportives (STAPS) par exemple, ou un brevet d’Etat, sont indispensables pour éviter les petits – ou gros – bobos.
Source : Interview de Romain Baretge, fondateur Ownsport, 13 juin 2010.
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