











La bradycardie vient de bradus (lent) et naturellement de kardia (coeur). Elle désigne un ralentissement anormal des battements cardiaques, dont le rythme au repos se maintient en dessous de 60 par minute.
Ce ralentissement peut être anormal, sans pour autant constituer nécessairement le signe d’une maladie grave : la bradycardie est ainsi parfois qualifiée de physiologique, chez certains athlètes de fond ou de grand fond par exemple. Elle constitue alors un signe du haut niveau d’entraînement du muscle cardiaque. Elle peut aussi être pathologique. C’est le cas chez une personne atteinte d’un pouls lent permanent. Les ventricules battent alors à vitesse réduite, tandis que les oreillettes continuent de suivre un rythme normal. Ce type de trouble est le plus souvent provoqué par une interruption des fibres nerveuses qui assurent la jonction oreillettes-ventricules, et qui portent le nom de Faisceau de Hiss.
Le contraire de la bradycardie, c’est la tachycardie dont le nom est inspiré par le grec takhus (vite). Elle se définit en deux variétés : modérée entre 80 et 100 battements par minute, elle devient intense au-delà. La tachycardie peut avoir diverses origines : toxique ou infectieuse, nerveuse ou fébrile, provoquée par un trouble endocrinien ou cardio-vasculaire… Et lorsque la médecine est incapable d’étiqueter cette tachycardie avec une origine précise elle lui en trouve une autre très commode. Elle devient alors une tachycardie essentielle…
Source : Asian American Cancer Control Academy, 22 octobre 2004
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