











Au dernier Congrès de la société européenne de Cardiologie (ESC) qui s’est tenu à Stockholm (28 août – 1er septembre 2010), plusieurs études ont été présentées sur ce sujet.
Une équipe allemande par exemple, a montré l’intérêt d’une activité physique régulière chez des malades atteints d’angine de poitrine. Dans le groupe le plus actif, seuls 21 événements cardiovasculaires ont été rapportés, alors qu’il y en a eu 32 parmi les patients sédentaires. « Le plus difficile est de parvenir à convaincre nos patients des bénéfices de l’activité physique », a précisé le Pr Rainer Hambrecht, de la clinique du Werder à Brême. « La plupart préfère choisir des options thérapeutiques plus simples ». Et peut-être moins contraignantes en apparence, dans la mesure où elles n’impliquent aucun changement dans le style de vie…
Des chercheurs de l’Université de Trondheim en Norvège, se sont quant à eux intéressés aux effets de l’exercice physique sur la fonction endothéliale de patients insuffisants cardiaques. L’endothélium, est le tissu qui forme le revêtement interne des vaisseaux. Il secrète des substances qui agissent sur la dilatation (ouverture) et la constriction (fermeture) de ces derniers. Selon l’auteur, « les patients qui ont bénéficié du programme sportif le plus intensif et régulier ont vu leur fonction endothéliale considérablement améliorée, tout comme leur qualité de vie. » Il en tire la conclusion – limpide – que « chez les patients souffrant d’une maladie cardiovasculaire, le plus dangereux est de rester inactif ».
Source : De notre envoyé spécial au Congrès de la société européenne de Cardiologie (ESC), Stockholm, 28 août – 1er septembre 2010
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