Un coeur malade, ça doit bouger !

09 septembre 2004

Chez les victimes d’accident cardio-vasculaire, le retour progressif mais rapide à un bon niveau d’activité est un gage de récupération fonctionnelle. La réadaptation permettrait même d’augmenter de 50% la survie à trois ans.

C’est en suivant 1 851 malades hospitalisés à la suite d’un “événement” cardio-vasculaire que le Dr Catherine Roger du Minnesota aux Etats-Unis, est parvenue à cette conclusion.

Les temps ont bel et bien changé. Car il y a plus de trente ans, un malade victime d’infarctus ne devait pas quitter son lit durant au moins 30 jours ! Toute activité physique lui était interdite. C’est en 1968 que l’OMS a défini le concept de réadaptation cardio-vasculaire. Celui-ci a été actualisé en 1992 et recouvre désormais “l’ensemble des activités requises pour influer favorablement sur le processus évolutif de la maladie et pour assurer au patient les meilleures conditions physiques, mentales et sociales afin de préserver et de retrouver une place aussi normale que possible dans la société“.

Au cours de son travail, Véronique Roger a mis en avant la faible participation des femmes à ces programmes de réadaptation. “Les médecins doivent absolument les encourager. Car pour elles aussi, c’est un élément aussi important que le traitement médicamenteux“.

  • Source : Mayo Clinic, 31 Août 2004

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