Un décès sur huit attribuable au tabac
03 mai 2021
Malgré une baisse significative du nombre de fumeurs ces dernières années, le tabac continue de tuer 75 000 personnes par an (dont 45 000 par cancer), soit un décès sur huit. L’Institut national du cancer alerte une nouvelle fois sur cette situation pourtant évitable.
Entre 2016 et 2017, le nombre de fumeurs a baissé de 1,6 million. Pourtant, 1 Français sur 4 continue de fumer. Chaque année, cette consommation est responsable de 75 000 morts dont 45 000 par cancer. Il est la première cause de décès par cancer du poumon chez l’homme (22 800 décès en 2018) et deuxième cause de décès chez la femme (10 300 en 2018) derrière le cancer du sein.
Sans surprise, le tabac est le premier facteur évitable de cancers. C’est même le « champion » incontesté du nombre de localisation de cancers : pas moins de 17 localisations lui sont attribuables. Il est notamment responsable de 70% des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage), de 50% des cancers de la vessie et de 30% des cancers du pancréas. Et quel que soit son mode de consommation, cigarette, tabac à rouler, cigarillo, cigare, pipe, chicha… le tabac présente un risque pour la santé.
Déconstruire les idées reçues
Du 3 au 31 mai, l’Institut national du cancer (INCa) lance une nouvelle campagne de sensibilisation et interpelle sur la dangerosité du tabac. Son message est clair : le seul moyen efficace pour réduire drastiquement ce risque est d’arrêter le tabac !
Cette année, sur les réseaux sociaux, l’INCa appelle les internautes, avec le #JeFumeMais, à poster leurs « bonnes » excuses pour ne pas arrêter. Trop vieux, sportif, fumeur occasionnel… quelques exemples d’arguments souvent avancés mais qui ne préservent pas des risques. L’objectif est donc de déconstruire ces idées. Concernant le sport par exemple, non ses bénéfices n’annulent pas les dangers du tabac !
A noter : la campagne de l’INCa se déclinera à la télévision, dans la presse écrite et sur le digital.