











Les patients diabétiques pourraient voir leur état s’améliorer grâce à une communication plus interactive avec leurs médecins. Or aux Etats-Unis en tous cas, il semble que trop souvent le dialogue soit insuffisant, les patients restant dans le flou !
Pourtant, il est amplement prouvé que les malades sont attachés au principe d’une communication franche et directe, comme à l’établissement d’un véritable partenariat avec leur médecin. Les patients veulent connaître l’évolution de leur maladie, et être capables de comprendre le pourquoi ou les résultats de certaines analyses médicales. Rien de plus logique en somme.
Pour un résultat optimum, il est important dans une maladie chronique comme le diabète, que le médecin explique correctement et clairement à ses patients leur maladie, le traitement qu’ils doivent suivre et les règles d’hygiène à respecter… Surtout, ils doivent contrôler qu’ils ont été bien compris, en demandant au patient de répéter les instructions reçues.
Dean Schillinger, de l’Hôpital général de San Francisco, a observé le comportement de 38 médecins face à leurs patients. Et en fait il s’est avéré que le résultat n’était pas brillant. Un médecin sur cinq seulement s’est attaché à respecter ces principes de travail. Et un sur 8 s’est donné la peine d’expliquer les nouveaux concepts utilisés dans le traitement du diabète !
Pourtant selon Schillinger, le recours à cette technique de communication interactive «permet aux malades de mieux contrôler leur maladie. Ils se rappellent ce qu’ils doivent faire pour améliorer leur qualité de vie. Et c’est particulièrement vrai dans le cas du diabète. » Allons, encore un petit effort…
Source : The Archives of Internal Medicine, 13 janvier 2003
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