Un eczéma qui sent le chat…

03 juillet 2008

Décidément, chiens et chats ne sont pas faits pour s’entendre ! Alors qu’une étude allemande mettait récemment en avant l’effet protecteur du chien contre les allergies chez l’enfant, des chercheurs danois arrivent au résultat inverse chez le chat : si votre petit est porteur d’une certaine mutation génétique, grandir aux côtés d’un greffier risque d’augmenter ses risques de développer un eczéma.

Le Pr Hans Bisgaard et ses collègues du CHU de Gentofgte dans la banlieue de Copenhague, ont suivi 379 enfants considérés comme « à risque » du fait d’antécédents familiaux d’allergie. En face, un groupe contrôle de 503 enfants. Chez chacun de ces enfants, la mutation du gène codant la filagrine (une protéine de l’épiderme qui protège contre la pénétration d’allergènes et d’agents infectieux) a été recherchée.

Résultat, « les porteurs de la mutation génétique avaient deux fois plus de risque de développer un eczéma que les enfants qui en étaient exempts » constate Bisgaard. Quant à la présence d’un chat durant les premières années de vie, « elle a encore plus majoré ce sur-risque. Ce qui n’est pas le cas en présence d’un chien ». A cela, point d’explication. « Il s’agit d’un constat, un simple constat sur une petite cohorte d’enfants » conclut-il. D’autres études devront donc confirmer ou infirmer ces observations.

  • Source : PLoS Medicine, 23 juin 2008

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