Un gène responsable de la sensibilité pulmonaire à l’ozone?

07 juillet 2000

Une équipe de la Johns Hopkins University vient d’identifier le gène qui déterminerait la susceptibilité individuelle à l’ozone. Le Pr. Steven R. Kleeberger a démontré que le gène Tlr4, déjà impliqué dans un grand nombre de mécanismes immunitaires, gouverne la réponse de l’organisme à certains irritants ou polluants atmosphériques. Son équipe a aussi localisé les sites qui, sur les chromosomes 17 et 11, contrôlent la susceptibilité à l’inflammation pulmonaire induite par l’ozone.

L’exposition à de fortes concentrations d’ozones est défavorable à la dynamique respiratoire. Plusieurs équipes avaient déjà montré que cette substance altère la fonction pulmonaire et provoque une inflammation des poumons. Elle entraîne ainsi des troubles variés et en particulier une hyper perméabilité pulmonaire. Si elle n’est prise en charge, celle-ci peut mener à un œdème aigu du poumon. Enfin, des études récentes ont établi une relation directe entre l’exposition à l’ozone et le déclenchement de crises d’asthme chez des sujets prédisposés ou des asthmatiques avérés. L’exposition à de fortes concentrations d’ozones est défavorable à la dynamique respiratoire.

  • Source : The American Journal of Respiratory Cell and Molecular Biology, May 2000

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