











Selon un travail américain, le fait d’associer la prise de lapatinib (Tyverb) à un repas augmenterait de 167% la biodisponibilité de cet anticancéreux ! Cette augmentation passerait même à … 325% si le repas en question est très gras. L’intérêt serait de réduire le dosage du médicament, et donc le prix de revient du traitement…
Les Prs Mark Ratain et Ezra Cohen de l’Université de Chicago, commentent ainsi dans les colonnes du Journal of Clinical Oncology, cette étude réalisée par des chercheurs de Dartmouth.
« En passant d’un estomac vide à un estomac plein, nous pourrions réduire de 60% ou plus la dose nécessaire au traitement » explique Mark Ratain. « Sachant que mensuellement, ce dernier coûte 2 900 dollars, il serait possible d’économiser jusqu’à 1 740 dollars par patient ».
Ces « repas de valeur » comme les définissent les auteurs, présenteraient également un autre intérêt non-négligeable : celui de réduire les effets secondaires. Cet inhibiteur des récepteurs HER2 développé par les laboratoires britanniques GSK, est commercialisé aux Etats-Unis depuis peu. Non enregistré en France à ce jour, il y dispose néanmoins d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU).
Source : Journal of Clinical Oncology, juillet 2007
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