











L’étude PELAGIE pour Perturbateurs Endocriniens, Etude longitudinale sur la Anomalies de la Grossesse, l’Infertilité et l’Enfance a été lancée en 2002 en Bretagne. L’équipe INSERM 625, à Rennes, s’est attachée à évaluer l’impact des contaminants chimiques sur le développement intra-utérin puis celui du jeune enfant. Pour ce faire, 3 500 femmes enceintes ainsi que leurs enfants ont été suivis, « sur plusieurs années ».
Les auteurs se sont donc particulièrement intéressés aux herbicides de la famille des triazines : l’atrazine et la simazine. « Ces deux herbicides employés dans la culture du maïs sont interdits en France depuis 2003 », précise l’INSERM.
Les résultats mettent en évidence de rares traces d’exposition à l’atrazine (6% des échantillons) et à la simaine (8%) et, plus fréquemment, la présence de leurs formes dégradées (20% à 40%) dans les urines des femmes. « Les enquêtes environnementales montrent toutefois une diminution d’année en année des résidus de ces herbicides dans les eaux bretonnes », précisent les auteurs de l’étude.
Les femmes avec des traces urinaires de ces herbicides présentaient un risque plus élevé (50%) de mettre au monde un enfant avec un faible poids de naissance. En revanche, aucune association n’a été observée entre ces herbicides et les malformations congénitales.
Source : INSERM, 14 mars 2011
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