Un herpès trop sucré ?

28 juillet 2008

Un virus herpétique comme facteur déclenchant d’un diabète « atypique » ? C’est l’hypothèse de chercheurs de l’Institut national de la Santé et de la Recherche (INSERM) en France, qui se sont penchés sur ce diabète de type 2 d’un genre particulier. Appelé diabète cétonurique, il est particulièrement observé parmi les populations d’Afrique subsaharienne.

Sa caractéristique : la soudaineté de son apparition.
L’étude s’est déroulée entre janvier 2004 et juillet 2005, concernant 187 patients originaires d’Afrique subsaharienne : 81 souffraient de diabète cétonurique, 106 de diabète de type 2 « classique ». Grâce à la biologie moléculaire, les auteurs ont recherché « la présence d’anticorps dirigés contre les antigènes du virus de l’herpès humain de type 8 (HHV-8) ». Le choix du virus-candidat ne tient pas au hasard : dans cette région du monde, 30% à 60% des adultes en seraient porteurs.

La prévalence de l’infection à HHV-8 s’est révélée presque 6 fois plus élevée chez les patients souffrant de diabète cétonurique, que chez les diabétiques de type 2. Pour les auteurs, ces données suggèrent que « l’infection par HHV-8 est responsable de l’apparition du diabète cétonurique ». Ces derniers précisent toutefois que « ces résultats préliminaires demandent maintenant à être vérifiés à plus grande échelle et dans le cadre d’études longitudinales ».

  • Source : JAMA, vol. 299-n.23

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