











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Un paludisme vraiment trop sucré
Cette technique d’urgence, dont une association genevoise se fait l’avocate, vient d’être expérimentée par une équipe de l’hôpital malien de Sikasso. Perplexité du directeur médical de la Campagne pour vaincre le Paludisme de l’OMS, le Dr Andrea Bosman…
« L’hypoglycémie c’est vrai, est une conséquence grave d’un paludisme sévère et mal contrôlé qui touche particulièrement les enfants et les femmes enceintes. Mais c’est la première fois que j’entends parler de recourir à une cuillerée de sucre » commente notre spécialiste.
En fait, ce n’est pas le recours à du sucre qui pose en soi un problème. Mais plutôt la manière de l’administrer. « La mise sous perfusion glucosée d’un malade qui sombre dans un coma hypoglycémique constitue une mesure limite, de support et d’urgence dans des cas très particuliers » poursuit Andrea Bosman. Mais de là à « traiter » le patient par du sucre il n’y a qu’un pas… qu’il se refuse à franchir. « Seul un traitement dérivé de l’artémisinine ou de la quinine est efficace contre le paludisme. Ce qui n’est certainement pas le cas du sucre ».
Source : Antenna Technologies (Suisse) ; Malaria Journal novembre 2008 ; Roll Back Malaria, interview du Dr Andrea Bosman, directeur médical de la Campagne pour vaincre le Paludisme de l’OMS, 19 février 2009
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