











Vous avez des taches jaunes, brunes ou blanches sur un ou plusieurs ongles ? Gare aux avis des collègues et faux experts… N’attendez pas que cela se passe, ne pensez pas que vous le montrerez « un jour » au pédicure. Un ongle malade, cela ne se soigne jamais tout seul.
Les pédicures – ou podologues – ne peuvent pas soigner une mycose des ongles sans être certains du diagnostic. Et comme ils n’ont pas le droit de faire procéder aux examens nécessaires, ils demeurent dans une incertitude préjudiciable… au patient. Certains recommandent un vernis à base de ciclopirox, vendu sans ordonnance. Pourtant, « ce traitement risque d’être sans effet », explique le Dr Edith Duhard, dermatologue au CHU de Tours. « Et il retardera les choses, car il faudra ensuite attendre un mois que ce vernis disparaisse pour faire un prélèvement et l’envoyer au laboratoire. »
Or il existe de vrais traitements. Prise en charge par l’assurance maladie, l’amorolfine par exemple, doit être prescrite par un médecin. Elle s’applique uniquement sur les ongles malades, une seule fois par semaine, ce qui est une siplification importante. La bonne attitude, c’est de consulter d’emblée. De préférence un dermatologue. L’onychomycose n’est pas facile à diagnostiquer, et il vaut mieux la confirmer par une analyse de laboratoire.
Plus vite vous serez fixé, plus vite vous serez soigné, plus court et plus simple sera le traitement. Vous éviterez aussi la contamination des ongles, voire de la peau environnante. Et à ce moment là, le pédicure pourra être une aide précieuse, meulant et enlevant la partie malade de l’ongle au fur et à mesure des progrès du traitement. Pour en savoir plus, vous pouvez demander des informations à ono@aurique.com
Source : BEH, n°22
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