











Accueil » Senior » Maladies liées à l'âge » Un test olfactif pour détecter les risques de maladie d’Alzheimer
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Le dépistage des troubles cognitifs pourrait-il passer le nez ? C’est en tout cas ce que suggère une étude, publiée dans la revue Scientific Reports.
Une équipe du Mass General Brigham de Boston, aux Etats Unis, s’est particulièrement intéressée au dysfonctionnement olfactif comme signal d’alarme précoce pour diverses maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson. Ils ont ainsi mis au point un test nommé « Aromha Brain Health Test » qu’ils ont soumis à des participants, certains souffrant de troubles cognitifs légers, d’autres non.
Les chercheurs ont constaté que le fait d’identifier une odeur, de la mémoriser, ou de la dissocier d’une autre, diminuait avec l’âge. Par ailleurs, les adultes présentant des troubles cognitifs légers obtenaient des scores plus faibles en matière de discrimination et d’identification des odeurs.
« Nos résultats suggèrent que les tests olfactifs pourraient être utilisés dans les contextes de recherche clinique chez les adultes âgés, pour prédire le risque de maladies neurodégénératives, expliquent les auteurs. Cela nous permettrait d’intervenir des années avant l’apparition des symptômes de perte de mémoire. »
Ce n’est pas la première fois que des scientifiques avancent la piste olfactive comme un marquer de démence. En 2024, des chercheurs du CNRS précisaient que « 80 % des patients Alzheimer souffrent d’un trouble de l’odorat, ce qui en fait un signal précoce de la maladie. »
Source : https://www.nature.com/articles/s41598-025-92826-8
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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