Un vaccin contre les inégalités…

19 juillet 2001

« Un enfant pauvre, non vacciné contre la rougeole court trois fois plus de risques de mourir avant 5 ans que celui qui sera né dans un environnement plus favorable et aura été vacciné ».
Michael Koenig enseigne à la Johns Hopkins University de Baltimore. Il s’est penché sur les données d’une vaste étude effectuée au Bangladesh entre mars 1982 et octobre 1985, et qui avait porté sur plus de 8 000 enfants vaccinés contre la rougeole.

Aucun doute. « Le (simple) fait de vacciner contre la rougeole diminue de 50 % la mortalité des enfants issus de familles pauvres. Et les différences deviennent moins marquées entre les enfants vaccinés ou non, à mesure que le statut socio-économique de leur famille s’améliore. Ainsi le vaccin réduit-il nettement les inégalités sanitaires ».

Autre point crucial : Michael Koenig souligne que la majorité des enfants non-vaccinés sont originaires de milieux défavorisés. Et il exhorte donc les autorités sanitaires à lancer des campagnes de vaccination précisément ciblées vers ces populations…

  • Source : Johns Hopkins University, 5 juillet 2001

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