Une campagne pour lutter contre l’AVC : Informer c’est mieux protéger

25 octobre 2018

A l’occasion de la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC), qui se tiendra le 29 octobre, une campagne d’information, disponible dans les salles d’attente des professionnels de santé et pharmacies, vise à mieux sensibiliser le public aux signes d’alerte de l’AVC et à avoir le bon réflexe « Appeler le 15 ». Baptisée « Alerte AVC », elle est initiée par Boehringer Ingelheim en partenariat avec la Fédération France AVC.

L’AVC constitue une véritable urgence médicale. Seule une prise en charge rapide permet de limiter les dommages sur le cerveau et donc les séquelles ! En France, 1 AVC survient toutes les 4 minutes. Ainsi au total, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année. Avec 30 000 patients lourdement handicapés et 40 000 décès par an, l’AVC constitue la première cause de handicap et la troisième cause de mortalité.

Selon une enquête IPSOS, 49% des Français se disent mal informés sur les signes d’alerte de l’AVC. Mais ils ne sont que 39% à connaître les bons réflexes à adopter. C’est pourquoi, en partenariat avec la Fédération France AVC, Boehringer Ingelheim lance une campagne grand public, avec notamment un kit d’information et de sensibilisation. Il sera mis à disposition via les professionnels de santé. Il comprend une affiche « Alerte AVC » et un livret portant sur les signes à connaître.

Des signes à connaître

« Ces signes comprennent :

– Une paralysie du visage, du bras, et/ou de la jambe, ou bouche tordue ;

– Une faiblesse, un engourdissement d’un côté du corps ;

– La perte soudaine de la parole, une difficulté à parler »,

explique Françoise Benon, présidente de la Fédération France AVC. « Nous devons impérativement rappeler ces signes encore et encore auprès du public. C’est de notre devoir d’association de le sensibiliser régulièrement. En effet plus les gens connaîtront ces signes, plus ils auront le réflexe de composer le 15. Là encore, il est essentiel de marteler ce message. Face à ces signes, appelez le 15 ! Vous serez ainsi rapidement pris en charge dans une unité neurovasculaire afin de bénéficier des traitements les plus efficaces. »

« Depuis 30 ans Boehringer Ingelheim France contribue à l’amélioration de la prise en charge des AVC», comme l’explique le Dr Arnaud Bedin, Directeur Médical Boehringer Ingelheim France Santé Humaine: « Nous mettons en place de nombreuses actions d’information, de prévention et d’échange, pour les patients, les aidants et le grand public. Nous proposons par exemple un site internet « aucoeurdelavc.fr » (véritable plateforme d’informations, d’actualités, de partages d’expériences sur l’AVC et la Fibrillation Atriale) et une page Facebook « Au cœur de l’AVC », il s’agit de la première communauté sur l’AVC, avec plus de 60 000 personnes… »

Une prise en charge qui doit encore progresser

En cas d’AVC, le délai d’intervention doit être le plus court possible pour limiter les dommages irréversibles sur les neurones. La prise en charge et les traitements sont urgents et d’autant plus efficaces qu’administrés précocement. Or aujourd’hui, seuls 32% des patients sont pris en charge dans les 4h suivant les premiers symptômes.

  • Source : France AVC. Mais au fait, c’est quoi un AVC. Consulté le 13/02/2017 disponible sur http://www.franceavc. com/?rep=avc_infos - Les Français et l’AVC 2ème vague de l’Observatoire national de la prévention de l’AVC. Rapport d’étude IPSOS 20 Octobre 2016 - Haute Autorité de santé (HAS). Résultats des indicateurs pour l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Prise en charge initiale de l’accident vasculaire cérébral. Campagne 2017 – Données 2016

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon

Aller à la barre d’outils