Une caresse, et le cerveau s’emballe

Notre peau se caractérise notamment par sa grande générosité en récepteurs sensitifs ! Elle en renferme de 5 à 135 par centimètre carré, selon les zones. Soit plus de 1,5 million sur l’ensemble du corps. Même si tous ne sont pas sensibles de la même façon, voilà qui laisse une large place aux caresses et aux frissons…

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Un toucher délicat sur notre peau… et l’information s’envole directement vers le cerveau ! Précisément au niveau du « système somatosensoriel », appelé aussi « système sensoriel somatique ». C’est ici, à travers quantité de récepteurs, que sont collectées les informations sensorielles, reçues notamment au niveau de notre peau.

Une caresse délicate sur le bras, le ventre ou la nuque et les récepteurs en question transforment en temps réel l’énergie reçue en énergie électrique. Et la sensation au niveau du toucher sera perçue grâce à des mécanorécepteurs – des récepteurs sensibles à des stimulations mécaniques – situés au sein de ce système sensoriel somatique.

Tout un art…

Comme le souligne le Dr Gérard Leleu dans son Nouveau traité des caresses, « caresser est un art qui offre des plaisirs infinis aux hommes comme aux femmes ». Il ajoute que « le toucher et le contact physique entre les êtres est extraordinaire, tant pour la santé que pour l’équilibre psychique, la communication et le plaisir ». Ce qui signifie que les caresses ne doivent surtout pas être consommées avec modération…

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  Source : Unité mixte de recherche (UMR) INSERM 1093 CAPS (Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice), Présentation Système sensoriel somatique, site consulté le 8 octobre 2021 - Le nouveau traité des caresses du Dr Gérard Leleu – Editions Flammarion – 318 pages – 15 euros.

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  Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet