











Comment ça marche ?
Une chambre d’inhalation, c’est un réservoir en plastique ou en métal qui retient le médicament aérosolisé, pour qu’il ne se disperse pas dans l’atmosphère et ait toutes les chances d’atteindre les bronches du petit malade. D’un côté se trouve un embout dans lequel est glissé l’aérosol. De l’autre, une valve ou un masque par lequel respire l’asthmatique.
La manœuvre consiste à pulvériser au moins deux bouffées de l’aérosol, après quoi l’enfant doit respirer 10 fois normalement, à travers l’embout. « Par ailleurs en cas de forte crise, lorsque la respiration devient très difficile, la chambre d’inhalation permet sans effort de respirer le médicament qui va commencer à soulager ». Et tous ces dispositifs médicaux sont spécialement adaptés à différents malades. Il existe ainsi des chambres d’inhalation conçues pour les nourrissons, les enfants de plus de 5 ans et les adultes.
Le bon maniement de l’aérosol requiert une synchronisation parfaite entre la pression manuelle et l’inspiration. Pour nos bambins, cette manœuvre n’est bien sûr pas innée « Le but des chambres d’inhalation est donc de faire prendre correctement leurs aérosols par les patients asthmatiques, soit en traitement de fond, soit lors d’une crise. Elles sont indispensables chez les nourrissons et les enfants en bas âge » explique Isabelle Bossé. « Mais pas seulement. De nombreuses études ont montré qu’au moins 30% à 40% des adultes n’utiliseraient pas convenablement leur aérosol, d’où une moindre efficacité du traitement. »
La plupart des chambres d’inhalation sont désignées par leur nom de marque (Aerochamber®, Babyhaler®, Aéroscopic®…). « Elles diffèrent par leur matériau, leur embout buccal… mais sont finalement toutes très proches les unes des autres » conclut notre allergologue. Pour en savoir plus, demandez conseil à votre médecin.
Source : Interview du Dr Isabelle Bossé, 4 mars 2011 ; Association Asthme et allergie, consultée le 8 mars 2011
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