Une enzyme bonne à tout faire !

Un marqueur biologique déjà utile pour détecter une consommation excessive d’alcool serait tout aussi efficace pour repérer la présence de marijuana ou reconnaître des antécédents de dépression ! Rien que ça… Le Dr Pamela Hoffman et son équipe, de l’université du Colorado à Boulder, ont évalué l’activité de l’adénylate cyclase chez 1 500 hommes et femmes de 5 pays… et ils n’ont pas été déçus !

« Nous connaissions déjà la relation entre le niveau d’activité de cette enzyme et l’existence d’antécédents familiaux d’alcoolisme » souligne Pamela Hoffman. Mais son travail, mené sur une cohorte plus importante que les recherches antérieures, est allé beaucoup plus loin… Elle a en effet établi que le niveau d’activité de cette enzyme était particulièrement élevé chez les consommateurs de marijuana.

A l’inverse, les personnes qui ont des antécédents dépressifs présentent un taux d’adénylate cyclase anormalement réduit. Pour les auteurs, « cette découverte ouvre une nouvelle brèche dans l’approche génétique de la dépression ».

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  Source : Alcoholism : Clinical and Experimental Resarch, juillet 2002