Une épidémie sans microbe

Dès son entrée dans la cinquantaine, chaque femme devrait penser à préserver son capital osseux, menacé par l’ostéoporose. Les médecins et les autorités de santé publique parlent volontiers « d’épidémie silencieuse » à propos de cette maladie, précisément parce qu’elle est sournoise. A la manière de l’hypertension artérielle ou du diabète de l’âge mûr, elle reste en effet longtemps inapparente et progresse discrètement. Et pourtant, ses victimes sont nombreuses: les dernières chiffres connus font état de 1,3 million de fractures par an aux Etats-Unis, et de 167.000 en France. A des degrés divers, l’ostéoporose frappe toute la population vieillissante. C’est une maladie qui progresse insidieusement, jusqu’au jour où une chute banale entraîne une fracture, révélant ainsi la fragilité de la structure intime des os. Ses conséquences humaines, sociales et économiques sont si considérables que nos gouvernants s’en inquiètent et préparent une vaste campagne de sensibilisation qui devrait débuter dans les mois à venir. Dès son entrée dans la cinquantaine, chaque femme devrait penser à préserver son capital osseux

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  Source : OMS, Rapport de la santé dans le monde 1997