Une flambée de syphilis en Grande-Bretagne?

20 juin 1997

Parce qu’on imagine bien les connaître et pouvoir les contrôler, les vieux ennemis sont parfois les plus dangereux. Ainsi la syphilis, qu’on pensait rayée de la carte du monde grâce à la pénicilline du bon Dr Fleming, revient-elle bruyamment sur le devant de la scène. C’est d’abord dans les pays de l’est et en particulier dans l’ex-URSS qu’on s’est mis à observer des flambées successives depuis quelques années. Il y avait à cela 2 raisons: d’abord le fait que les protocoles thérapeutiques n’avaient pas évolué depuis 1953, mais aussi la politique exceptionnellement répressive de ces pays vis à vis des malades et de leurs familles, à qui ont infligeait enquêtes policières et hospitalisation en milieu carcéral. Héritées de Staline, ces méthodes n’incitaient guère au dépistage volontaire…

Mais chez nous, la syphilis revient aussi. C’est ainsi que le bulletin Eurosurveillance rapporte 33 cas identifiés dans la région de Bristol. Comme 3 de ces patients ont indiqué avoir eu des rapports non protégés avec 3 partenaires ou plus, et sachant que le taux de transmission de la syphilis dans le cas de rapports non protégés est de 30%, Eurosurveillance estime « possible qu’il existe désormais un important réservoir de cas non traités ».

  • Source : Eurosurveillance 21/08/97

Destination Santé
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