Une maladie qui tue par ricochet…

16 avril 1999

Si la Maladie d’Alzheimer n’est pas mortelle au sens premier du terme, elle entraîne des troubles tels que le malade, progressivement amoindri, ne prend plus en charge ses autres problèmes de santé. Or les personnes âgées sont très fréquemment atteintes d’affections – diabète, hypertension, troubles cardiaques ou vasculaires cérébraux – dont le déséquilibre peut constituer une menace vitale.

Le médecin et l’entourage doivent veiller à ce que ces malades prennent bien leurs différents traitements. Ils doivent également les interroger avec une attention accrue sur leurs troubles, leurs douleurs, pour s’assurer qu’ils continuent d’être correctement suivis. Aujourd’hui, il existe des traitements spécifiques de la Maladie d’Alzheimer à un stade d’intensité légère à modérément sévère.

Il s’agit de trois médicaments – des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase – grâce auxquels les troubles peuvent être stabilisés ou améliorés, le déclin du malade étant stabilisé. Si la prescription initiale relève du spécialiste – gérontologue ou neurologue le plus souvent – le relais est ensuite assuré par le généraliste avec une évaluation spécialisée 1 à 2 fois par an. Cette implication du généraliste est très importante car elle permet précisément d’assurer le suivi continu du malade et de ses autres maladies.

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