











Pendant de nombreuses années, la maladie asthmatique a surtout été décrite de façon « mécanique »: le spasme bronchique et l’obstruction des voies aériennes étaient considérés comme essentiels dans l’apparition de la maladie asthmatique. Pour cela, les dérivés de la cortisone étaient utilisés, pour l’essentiel, sous la forme d’aérosols. De tels traitements ne sont pourtant pas exempts d’inconvénients. A très long terme et à doses élevées ils peuvent provoquer une diminution de masse osseuse et, après des années de traitement, augmenter le risque d’ostéoporose.
Or il est maintenant établi que les manifestations asthmatiques découlent en fait de mécanismes inflammatoires puissants et complexes dans lesquels interviennent des substances appelées leucotriènes.
Celles-ci provoquent la sécrétion de mucus, un œdème et par voie de conséquence, une hypersensibilité des bronches. Chez l’asthmatique, ces leucotriènes sont sécrétés en quantités parfois importantes. La mise au point des premiers médicaments capables de bloquer l’action de ces substances – les antileucotriènes – est donc ressentie comme une innovation importante. Les manifestations asthmatiques découlent en fait de mécanismes inflammatoires puissants et complexes dans lesquels interviennent des substances appelées leucotriènes
Source : Hans Siersted et al., Bristish Medical Journal, 28 février 1998
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