Une p’tite infusion d’hysope officinale ?

03 mai 2010

Originaire d’Europe méridionale, elle est bien connue des gascons qui en font grand cas en cuisine, notamment dans la préparation de la célèbre garbure. Mais Hysopes officinalis, qui fait partie de la famille des Lamiacées, est également appréciée en phytothérapie où on l’utilise – fleurs et tiges – sous la forme d’infusions ou de gargarismes.

Elle aime le soleil et les sols calcaires, ce qui explique qu’elle prolifère autant dans le Gers et le Lot-et-Garonne. Vous la trouverez cet été si vous allez, durant vos vacances, vérifier que « le bonheur est dans le pré ». Dans ce cas, cueillez la plante entière et faites la sécher à 35-40°. Soit en plein soleil, soit dans un four ouvert à basse température.

Les vertus de l’hysope viennent de ses constituants : silice, tanins, flavonoïdes et sels minéraux divers. Elle est efficace contre les suées profuses, tout comme la sauge, et agit comme un bon dépuratif général. Très douce, elle convient aux personnes âgées et aux malades débilités. Elle diminue les sécrétions gastriques, soulage les aigreurs d’estomac et facilite la digestion.

Mais on y a également recours contre certains troubles des voies respiratoires. C’est un bon fluidifiant, et ses vertus anti-inflammatoires la font aussi utiliser, en gargarismes, comme adjuvant dans le traitement des angines et de certaines inflammations de la trachée.

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