











A loccasion du BioMEDEC, qui se tient en ce moment dans le cadre du Salon de la médecine, des spécialistes ont fait le point sur les anticorps monoclonaux. Des traitements qui ont révolutionné la prise en charge daffections jusqualors très mal traitées.
Cest le cas par exemple, de la polyarthrite rhumatoïde. Pour le Pr Joël Menkes de lAcadémie nationale de médecine, « grâce aux anticorps monoclonaux, la rhumatologie est enfin passée dune pratique empirique à une démarche scientifique ». Car aujourdhui en effet, les rhumatologues peuvent traiter la polyarthrite au fond. Et pas seulement alléger ses symptômes.
Cette maladie touche 1% de la population, soit 200 000 Français. Plus fréquente chez la femme que chez lhomme, elle peut apparaître à nimporte quel âge mais le plus souvent, entre 30 et 50 ans. Très invalidante, elle provoque une inflammation des articulations. En particulier celles des pieds et des mains qui deviennent douloureux, enflés, avant de se déformer.
Aujourdhui les anticorps monoclonaux permettent de faire régresser linflammation. Leffet peut être rapide (quelques jours) et spectaculaire dans 10% à 15% des cas. Certains patients retrouvent une vie normale, reprennent le travail et leurs activités sportives. Toutefois pour être efficaces, ces traitements doivent être entrepris au plus tôt. Voilà pourquoi il est capital de diagnostiquer la maladie le plus précocement possible.
Source : de nos envoyés spéciaux au MEDEC, Paris 15-18 mars 2005
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