Une seule contraception hormonale, mais différents modes d’action
22 août 2008
« La meilleure contraception, c’est celle que l’on choisit » nous rappelle-t-on régulièrement. Pilule, patch, anneau, implant ou dispositif intra-utérin… Encore est-il important de bien comprendre le mode d’action des différentes méthodes de contraception hormonale disponibles.
La pilule. C’est la plus répandue, puisque 6 femmes sur 10 en France, la choisissent. Associant le plus souvent un œstrogène et un progestatif, elle vise à bloquer l’ovulation en maintenant à un taux constant, les deux hormones. Ces dernières passent donc dans la circulation générale. Voilà pourquoi -même si de nombreux progrès ont été réalisés concernant le dosage et la composition- la pilule reste contre-indiquée en cas d’hypertension artérielle, d’infarctus, d’antécédents de phlébite ou d’embolie pulmonaire…
L’anneau contraceptif. Il renferme lui aussi un oestrogène et un progestatif, délivrés de façon régulière dans l’organisme à travers la paroi vaginale. Avec un objectif identique à celui de la pilule, une efficacité comparable, mais aussi les… mêmes contre-indications.
Le patch. Il doit être collé au bas de l’abdomen ou sur une fesse. Comme la pilule délivre les hormones à travers le tube digestif, les hormones du patch passent dans la circulation par l’intermédiaire de la peau.
L’l’implant contraceptif lui, est inséré à la face interne du bras. Ce dispositif sous-cutané vise également à bloquer l’ovulation en libérant un progestatif de façon continue dans l’organisme .
Un mot enfin sur les dispositifs intra-utérins. Comme le souligne le Dr David Serfaty dans un ouvrage intitulé Contraception, « un seul de ceux qui sont disponibles en France diffuse une hormone progestative », le lévonorgestrel, en l’occurrence. Il s’agit donc d’une contraception hormonale à action essentiellement locale, au niveau de l’utérus lui-même. Ce qui lui confère une efficacité supérieure. Et en comparaison aux autres méthodes, les quantités d’hormone présentes dans le sang sont bien plus faibles.
Avant de choisir, surtout interrogez votre médecin. Il saura vous orienter en fonction de différents critères comme votre âge, votre mode de vie et bien sûr votre état de santé.