Une urticaire, ce n’est pas toujours banal…
20 mai 2005
Fin novembre, les industriels de l’agroalimentaire devront obligatoirement indiquer sur leurs emballages la présence de 12 allergènes identifiés par une directive européenne. Mais cela ne résoudra pas tous les problèmes…
D’abord parce que les allergies alimentaires -elles sont de plus en plus fréquentes et atteignent aujourd’hui un enfant sur dix- ne sont pas uniquement provoquées par des additifs. La banane, l’arachide, le blanc d’oeuf, la noix, la fraise sont très connus pour provoquer des allergies. Mais savez-vous que c’est également vrai des endives, des carottes, de la farine, des pommes de terre et même de la très inoffensive laitue ? Certaines viandes même, sont allergisantes !
Cela étant, c’est très sérieux. Car si les plaques d’urticaire qui suivent certains repas n’inquiètent généralement pas les parents, ces derniers ne doivent pas sous-estimer leur valeur d’avertissement. Elles révèlent un ” terrain ” allergique. Au fil du temps, il peut un jour se trouver à l’origine d’un choc spectaculaire ou dramatique. Ces épisodes doivent donc toujours être signalés au médecin, qui recherchera la cause de l’allergie.
C’est un travail qui demande du temps et du savoir-faire. Car les allergies alimentaires sont parfois ” croisées “. Par exemple les allergiques au bouleau le sont très souvent à la pomme, la noisette, l’amande, la pêche, l’abricot, le brugnon. Mais aussi au céleri, à la carotte, à la pomme de terre ou au kiwi. Bref, parlez-en au médecin. Il vous fera toute une batterie de tests pour identifier le ou les coupables. Et en attendant, il saura calmer les symptômes qui, même bénins, peuvent être bien pénibles…