Vaccin contre l’hépatite B: résultats de pharmacovigilance

12 janvier 1999

« Entre la mise sur le marché des vaccins (contre l’hépatite B) et le 31 mars 1998, 249 cas d’affections démyélinisantes centrales et 63 cas d’atteintes périphériques ont été enregistrées et validées. Depuis cette date 141 nouvelles notifications d’atteintes démyélinisantes centrales et 10 nouvelles notifications d’atteintes périphériques ont été recensées. Il s’agit le plus souvent de cas rétrospectifs survenus au cours des années précédentes, dont certains sont encore en cours de validation ». Dans un évident souci de «démocratie sanitaire », le Secrétariat d’Etat à la santé vient de rendre publics les résultats du suivi de pharmacovigilance exercé pour étudier les effets secondaires imputés au vaccin contre l’hépatite B.

A ce jour, le Ministère observe «qu’aucun cas d’affection démyélinisante centrale ou de pathologie auto-immune n’a été validée en ce qui concerne les nourrissons ». Concernant les 479 fiches transmises par l’association REVAHB, il indique qu’elles concernent «tous les types de pathologies et pas seulement les affections auto-immunes et les atteintes démyélinisantes ». Enfin, «la plupart des cas sont en cours d’évaluation, de nombreuses fiches correspondent à des doublons ou ne peuvent être retenues ». L’agence du Médicament doit faire le point en avril 1999 sur les données validées, mais le Ministère indique aujourd’hui qu’avec plus de 80 millions de doses vendues et 27 millions de personnes vaccinées en France – dont 8 millions d’enfants de moins de 15 ans – «le profil de sécurité d’emploi des vaccins anti-hépatite B et l’expertise de septembre 1998 ne sont pas modifié ni remis en cause ».

  • Source : Impact Quotidien n°1133

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