











« Entre la mise sur le marché des vaccins (contre lhépatite B) et le 31 mars 1998, 249 cas daffections démyélinisantes centrales et 63 cas datteintes périphériques ont été enregistrées et validées. Depuis cette date 141 nouvelles notifications datteintes démyélinisantes centrales et 10 nouvelles notifications datteintes périphériques ont été recensées. Il sagit le plus souvent de cas rétrospectifs survenus au cours des années précédentes, dont certains sont encore en cours de validation ». Dans un évident souci de «démocratie sanitaire », le Secrétariat dEtat à la santé vient de rendre publics les résultats du suivi de pharmacovigilance exercé pour étudier les effets secondaires imputés au vaccin contre lhépatite B.
A ce jour, le Ministère observe «quaucun cas daffection démyélinisante centrale ou de pathologie auto-immune na été validée en ce qui concerne les nourrissons ». Concernant les 479 fiches transmises par lassociation REVAHB, il indique quelles concernent «tous les types de pathologies et pas seulement les affections auto-immunes et les atteintes démyélinisantes ». Enfin, «la plupart des cas sont en cours dévaluation, de nombreuses fiches correspondent à des doublons ou ne peuvent être retenues ». Lagence du Médicament doit faire le point en avril 1999 sur les données validées, mais le Ministère indique aujourdhui quavec plus de 80 millions de doses vendues et 27 millions de personnes vaccinées en France dont 8 millions denfants de moins de 15 ans – «le profil de sécurité demploi des vaccins anti-hépatite B et lexpertise de septembre 1998 ne sont pas modifié ni remis en cause ».
Source : Impact Quotidien n°1133
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.