Vaccination antivariolique : l’OMS révise ses positions

29 octobre 2001

L’OMS confirme que la meilleure méthode pour enrayer une épidémie de variole, si elle devait se produire, reste la même que par le passé : recherche et confinement.
Cela signifie de rechercher les personnes atteintes, d’identifier celles qui ont été en contact et de les vacciner.
” Après avoir demandé au Comité consultatif sur les vaccins de réévaluer la politique de l’OMS en matière de prévention de la variole, le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l’Organisation, a expliqué les modifications de forme que cette dernière apporte à ses recommandations.

Il est ” improbable que les personnes vaccinées dans le passé présentent les formes les plus graves de la variole ” en cas d’exposition au virus, a-t-elle rappelé. Il n’est donc pas question d’inciter à des vaccinations de masse. ” D’abord en raison du risque de graves réactions indésirables allant jusqu’à la mort, et du fait que la vaccination permet d’éviter la variole même après l’exposition au virus.

Le principal changement concerne ” l’attention croissante portée à la quantité et à la qualité des stocks de vaccins et à la possibilité éventuelle de stimuler la production et d’augmenter les réserves dans l’optique d’une flambée épidémique. ” Toujours dans un souci de réactivité, le Dr Brundtland annonce qu’une liste de fabricants qui ont la capacité de produire le vaccin antivariolique et celle des laboratoires à même de poser le diagnostic sont mis à disposition des ministres de la santé. Enfin et surtout, ” L’OMS a rétabli une équipe de spécialistes de la variole (qui est) à la disposition des pays pour les aider à enquêter et à réagir aux flambées éventuelles.

  • Source : OMS, 26 octobre 2001

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