











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Variole : la recherche patine
Si lOMS se félicite « des efforts très importants des établissements publics et des entreprises privées pour découvrir de nouveaux composés actifs contre la variole », le développement de médicaments ou de vaccins reste malgré tout très laborieux.
Certes la Russie a examiné 2 432 composés à la recherche de propriétés inhibitrices du virus variolique. Elle en a identifié 6 nouveaux, qui seront testés ultérieurement sur des modèles animaux. Des recherches du même genre sont en cours au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, où un total de 40 molécules se sont révélées prometteuses.
LOMS indique ainsi que le cidofovir, ne constitue pas « un médicament idéal en raison de sa néphrotoxicité sa toxicité pour les reins, n.d.l.r. – et de la nécessité de ladministrer par voie injectable“. Par ailleurs, cette substance ne protège les singes que lorsquelle est administrée 24 heures avant linfection. Injectée 12 heures après cette dernière, elle savère totalement inefficace. Pas vraiment performant…
Cependant des études sur trois dérivés du cidofovir paraissent porteuses despoir. Par rapport à ce dernier, ils présentent deux avantages majeurs. La possibilité dune administration par voie orale et non injectable, ce qui permettrait des gains inestimables en termes de maniabilité Ils seraient surtout beaucoup plus efficaces. Toutefois leur expérimentation naura pas lieu avant 4 à 6 mois.
Quant aux vaccins, des travaux sont en cours au Royaume-Uni mais sont encore au stade de la recherche dantigènes protecteurs convenables. Les Etats-Unis mènent également des recherches mais ces dernières sont encore au premier stade
Source : de nos envoyés spéciaux à Genève, 26 mai 2003
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