
Trousses à pharmacie, formation médicale, conseils sur l’alimentation, gestion du sommeil… Au fil du temps, le suivi à distance des skippers s’est amélioré. « Nous essayons de tout anticiper, mais ce n’est pas simple », nous explique Jean-Yves Chauve.
C’est justement pour diminuer cette part de hasard qu’avant le départ, il s’est rendu sur chaque monocoque pour… y prendre des photos. « Ainsi, lorsque je serai en ligne avec eux, je les situerai plus facilement dans leur environnement ».
A l’occasion de ces visites successives, il s’est surtout rendu compte que l’intérieur des cabines était devenu un « espace vide ». Un siège face à la « table météo » et une couchette… Dans la majorité des cas, l’intérieur des « cockpits » est réduit au strict nécessaire, « au détriment de la sécurité à bord et de la santé ».
C’est bien simple : « Pour alléger au maximum leur embarcation, certains skippers n’ont pas hésité à ôter toutes les poignées et autres barres d’appui. Or en cas de chute, ils pourront difficilement se récupérer… » Et cela naturellement, l’inquiète : « J’imagine le risque de vol plané sur un arrêt brutal au creux d’une vague. Cela peut faire très mal. Je m’attends à prendre en charge davantage de contusions que d’habitude. En espérant qu’il ne s’agisse que de contusions »…

Source : De notre envoyé spécial aux Sables d’Olonne, 6 novembre 2012
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