Viande rouge : pas plus de 2 fois par semaine ?

05 février 2020

Contrairement à ce qu’annonçait une récente (et controversée) étude, il pourrait être judicieux de réduire sa consommation de viande rouge. Chiffres à l’appui, des chercheurs américains expliquent qu’elle augmente bien le risque de mortalité.

Après une étude controversée l’automne dernier recommandant de ne pas changer nos habitudes en termes de viande rouge et de viande transformée, un nouveau travail de grande envergure, soigneusement analysé cette fois-ci, relie la consommation de ces produits à un risque légèrement plus élevé de maladies cardiaques et de décès toutes causes confondues.

En analysant les habitudes alimentaires de près de 30 000 participants sur 30 ans, les scientifiques de l’Université de Cornell (Etat de new York) et de l’Université Northwestern (Chicago) ont constaté que manger 2 portions de viande rouge, de viande transformée ou de volaille – mais pas de poisson – par semaine était lié à un risque plus élevé de 3 à 7% de maladies cardiovasculaires.

Et manger deux portions de viande rouge ou de viande transformée – mais pas de volaille ou de poisson – de façon hebdomadaire était associé à un risque plus élevé de 3% de décès, toutes causes confondues.

Rappelant que « la viande rouge est également liée à d’autres problèmes de santé comme le cancer », le Pr Norrina Allen, principal auteur de ce travail explique que même « si la différence semble minime, cela vaut le coup d’essayer de réduire sa consommation. »

Alors que manger ? « Le poisson, les fruits de mer et les sources de protéines d’origine végétale telles que les noix et les légumineuses, sont d’excellentes alternatives » répondent les auteurs.

  • Source : Northwestern university, 3 février 2020

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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