VIH : la fellation suspectée…

15 avril 2003

Une équipe américaine aurait établi le risque « potentiel » de contamination par le VIH au cours d’une fellation. Les kératinocytes, des cellules épidermiques présentes en grande quantité dans la bouche, y tiendraient un rôle central.

Avec des collègues de l’université d’UCLA le Dr Xuan Liu, de la Charles Drew University of Medicine and Science de Los Angeles, aurait démontré que deux variétés du VIH sont susceptibles de provoquer une contamination, puis de se reproduire à l’intérieur des kératinocytes à la suite d’une fellation non protégée.

Selon les auteurs, « le VIH est capable d’entrer dans ces cellules. Certes, il s’y reproduit beaucoup moins bien que dans les cellules sanguines car la salive renferme un inhibiteur du VIH. » Mais la prudence s’impose, car « dans certaines circonstances les kératinocytes peuvent libérer le virus dans les cellules sanguines, où il trouve alors des conditions plus propices à sa prolifération ».

  • Source : British Medical Journal, Vol. 326, 5 avril 2003

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