











Une équipe américaine aurait établi le risque « potentiel » de contamination par le VIH au cours dune fellation. Les kératinocytes, des cellules épidermiques présentes en grande quantité dans la bouche, y tiendraient un rôle central.
Avec des collègues de luniversité dUCLA le Dr Xuan Liu, de la Charles Drew University of Medicine and Science de Los Angeles, aurait démontré que deux variétés du VIH sont susceptibles de provoquer une contamination, puis de se reproduire à lintérieur des kératinocytes à la suite dune fellation non protégée.
Selon les auteurs, « le VIH est capable dentrer dans ces cellules. Certes, il sy reproduit beaucoup moins bien que dans les cellules sanguines car la salive renferme un inhibiteur du VIH. » Mais la prudence simpose, car « dans certaines circonstances les kératinocytes peuvent libérer le virus dans les cellules sanguines, où il trouve alors des conditions plus propices à sa prolifération ».
Source : British Medical Journal, Vol. 326, 5 avril 2003
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.