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La prophylaxie pré-exposition (PrEP) continue de faire ses preuves. A la demande ou pris de manière permanente, ce traitement préventif indiqué pour les personnes à risque d’infection au VIH vient de montrer son efficacité et sa bonne tolérance auprès de 1 500 participants inclus dans une étude en région parisienne. Ces premiers résultats seront présentés lors de la 22e conférence internationale sur le VIH/Sida AIDS 2018 qui se déroule à Amsterdam du 23 au 27 juillet.
Les premiers résultats de l’étude ANRS Prevenir révèlent l’efficacité et la bonne tolérance de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) prise de manière continue ou à la demande. Lancée en mai 2017 par le Pr Jean-Michel Molina*, ce travail a porté sur les 1 435 premiers volontaires séronégatifs présentant un haut risque d’infection par le VIH, recrutés entre le 3 mai 2017 et le 1er mai 2018.
Les participants sont majoritairement des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. « Nous souhaitons dans le futur recruter également des volontaires issus d’autres populations comme les personnes transgenres et les hommes et femmes hétérosexuels à haut risque d’infection par le VIH », indique le Pr Molina.
Aucune infection, bonne tolérance
Parmi les volontaires, 44% prennent la PrEP quotidiennement et 53% l’utilisent à la demande au moment des périodes d’activité sexuelle. « A ce jour, aucun cas d’infection par le VIH, ni chez les personnes prenant la PrEP de manière continue ni chez celles ayant choisi le schéma de prise à la demande » n’a été rapporté. « Ces résultats permettent de confirmer la très bonne efficacité de la PrEP puisque l’on s’adresse à des personnes fortement exposées au risque d’infection par le VIH », se réjouit le Pr Molina.
De plus, une bonne tolérance a également été observée puisqu’« à ce jour, aucun arrêt de l’étude pour des raisons liées à des effets indésirables du traitement » n’a été rapporté.
*chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Saint-Louis, AP-HP, avec le Dr Jade Ghosn de l’hôpital Hôtel-Dieu, AP-HP et Daniela Rojas-Castro de l’association AIDES
Source : ANRS, 24 juillet 2018
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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