











Pour certains scientifiques, l’utilisation de seringues non-stériles constituerait un mode de transmission majeur du VIH en Afrique sub-saharienne. ” Faux ” rétorquent d’autres chercheurs, forts des résultats d’une étude menée au Zimbabwe.
Durant trois ans, le Dr Ben Lopman et ses collègues de l’Imperial College de Londres, ont suivi 1 900 hommes et femmes de 15 à 54 ans. Pratiquement un sur deux (40%) a reçu une injection au cours de cette période. ” Et au final, leur niveau de risque de contamination par le VIH n’est pas supérieur à celui des autres “.
” Notre résultat ne signifie pas que les injections soient dépourvues de risque ” poursuit l’auteur. ” Mais elles ne constituent pas en elles-mêmes un mode majeur de propagation du VIH “. Contrairement bien sûr aux rapports sexuels non-protégés qui représentent toujours la première cause de transmission.
Source : Public Library of Science Medicine, 22 février 2005
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