VIH ou pas, l’appétit sexuel ne fléchit pas

30 novembre 2007

Les séropositifs au VIH ont vu leur survie nettement améliorée par l’arrivée voici une dizaine d’années, des médicaments antirétroviraux. Leur qualité de vie aussi. Dès lors, nombreux sont ceux qui dépassent les cinquante ans, en conservant une vie sexuelle épanouie.

Selon l’enquête Contexte de la sexualité en France publiée en mars dernier par l’Agence nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS), le vieillissement est loin de sonner le glas de la sexualité. Que l’on soit séropositif, ou pas.

Sur les 12 364 personnes interrogées par l’ANRS, 87,2% des femmes de 60 à 69 ans déclarent avoir eu des relations sexuelles au cours des douze mois précédant l’étude. Chez les hommes, ils sont 91,4% dans ce cas. Quant au nombre de rapports mensuels, il tourne autour de 8,7 pour les deux sexes.

Certes, des troubles sexuels persistent chez les séropositifs, notamment à cause de la prise quotidienne d’une batterie de médicaments parmi lesquels les antirétroviraux : troubles de la libido, de l’érection, de l’éjaculation… les difficultés sont réelles, mais semblent plus ou moins bien surmontées. En tout cas l’appétit sexuel ne semble pas marquer le pas.

  • Source : Transversal, novembre/décembre 2007 n°39

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils