VIH-SIDA : abattre le mur de la honte

16 novembre 2003

Stigmatisation et discrimination : comme l’an passé, le thème de la Journée mondiale contre le SIDA, le 1er décembre prochain, met l’accent sur ces deux principaux obstacles à la prévention et à la prise en charge de la maladie.

Car la crainte de la discrimination et la honte empêchent aujourd’hui bien des malades de demander un traitement contre le SIDA ou de reconnaître publiquement leur statut. Des effets pervers qui sont d’après l’ONUSIDA, « aussi néfastes que le virus lui-même ».

Dans certains pays, des personnes infectées ou présumées infectées par le VIH sont même renvoyées des services de soins ! D’autres se voient reniées par leurs amis voire leur famille… L’ONUSIDA veut ainsi encourager tous les malades à briser le silence et les barrières pour assurer une meilleure prise en charge de la maladie.

Comme l’ont affirmé l’OMS et la Fédération internationale Pharmaceutique (FIP) dans une Déclaration conjointe signée le 2 septembre 1997 à Vancouver (Canada), les pharmaciens ont bien sûr un rôle majeur à jouer dans la lutte contre la pandémie de VIH-SIDA. « Proches des populations, (ils) sont des vecteurs désignés d’éducation et de prévention. Au contact permanent de ceux qui ont en charge l’épidémiologie, le diagnostic et la prescription, ils participent également au traitement médicamenteux et au suivi thérapeutique. Leur contribution au recueil, au traitement et à la transmission de l’information de santé peut donc être déterminante».

  • Source : American Journal of Public Health, 30 octobre 2003

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