VIH-SIDA : améliorer l’information des migrants

27 mai 2005

En France, le nombre de cas de SIDA chez les personnes de nationalité étrangère ne cesse d’augmenter (de 14% en 1996 à 27% en 2000). Un colloque “Prévention du VIH-SIDA chez les migrants” a débuté hier à Marseille.

Qui sont ces migrants ? Quelles sont les spécificités de ces populations ? Comment améliorer le dépistage ? C’est à toutes ces questions que tentent de répondre les participants de cet événement organisé par Sida Info Service, l’INPES, l’Office des Migrations internationales et le Conseil régional de PACA.

D’une manière générale, “un effort particulier doit être fait pour améliorer l’information de la population migrante sur l’ensemble des infections sexuellement transmissibles“, nous explique Barbara NKombe, coordinatrice “Actions migrants” à Sida Info Service. Car dans bien des cas, la prise en charge des patients reste tardive.

Les femmes originaires d’Afrique sub-saharienne sont les plus touchées par l’augmentation de l’incidence. Entre 1998 et 2000, le nombre de cas de SIDA a plus que doublé (+121%) parmi cette population. “Les femmes sont particulièrement vulnérables, pour des raisons physiologiques mais aussi culturelles et sociales” poursuit Barbara NKombe. “Alors qu’elles n’hésitent pas à appeler Sida Info Service” au 0800 840 800. D’autant qu’une permanence d’écoute et de conseils en langues étrangères (anglais, espagnol, bambara et arabe) est disponible depuis l’an passé.

  • Source : de nos envoyés spéciaux à Genève, 25 mai 2005

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