











Malgré le caractère dramatique de ces chiffres, il existe quelques motifs d’espoir. De 2005 à 2007, par exemple, le pourcentage de femmes enceintes séropositives qui reçoivent un traitement préventif de la transmission mère-enfant (PTME) est passé de 14% à 33%. Au cours de la même période, le nombre de nouvelles infections chez les enfants a chuté de 410 000 à 370 000.
Dans les pays les plus atteints, le recours au préservatif augmente nettement parmi les jeunes à partenaires multiples. « L’augmentation de l’âge aux premiers rapports constitue un autre signe encourageant », précise le rapport. Au Cameroun, le pourcentage de jeunes ayant eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans est ainsi passé de 35% à 14%.
L’accès aux traitements progresse. Lentement mais il progresse. Trois millions de séropositifs reçoivent un traitement antirétroviral dans les pays à revenus faibles ou moyens. En Namibie, 1% des patients étaient traités en 2001, contre 88% en 2007. « Le SIDA reste néanmoins la cause majeure de mortalité en Afrique, où se trouvent 67% des personnes vivant avec le VIH », déplore le rapport.
Ce dernier habituellement rendu public pour la Journée mondiale du SIDA qui se tient chaque année le 1er décembre, est exceptionnellement publié à quelques jours de l’ouverture de la XVIIème conférence internationale sur le SIDA. Elle se tiendra à Mexico, à partir de dimanche et réunira tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Source : ONUSIDA, 29 juillet 2008
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