VIH-SIDA : le rôle clé d’une bonne alimentation

03 mars 2003

Même si 95% des malades du SIDA vivent dans des pays en développement où les ressources et les médicaments sont rares, une alimentation équilibrée peut contribuer puissamment à améliorer leur existence. Et freiner ainsi la progression de la maladie.

Dans un ouvrage intitulé « Living well with HIV-AIDS » (« Bien vivre avec le VIH-SIDA », en anglais seulement), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’OMS insistent sur le rôle majeur de la nutrition dans la lutte contre le VIH-SIDA.

Une alimentation équilibrée permet en effet de protéger et de renforcer le système immunitaire. Le corps peut alors lutter plus efficacement contre les ravages de la maladie, ce qui lui permet aussi de mieux supporter les inconvénients des traitements médicamenteux.

« L’effet du VIH sur le comportement alimentaire se fait sentir dès les débuts de la maladie, avant même que les malades ne sachent qu’ils sont atteints » souligne le Dr Graeme Clugston, Directeur de la Division de la nutrition pour la santé et le développement de l’OMS. Un constat partagé par William Clay, expert en nutrition à la FAO, pour qui « l’alimentation n’est pas le remède miracle et n’empêchera pas que l’on meure du SIDA. Mais elle peut aider les malades à vivre mieux, plus longtemps et à rester productif ». Si vous lisez l’anglais, accédez à l’intégralité de cet ouvrage par un simple clic.

  • Source : OMS/FAO, 25 février 2003

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