VIH/SIDA : la charge virale, le curseur de l’infection

29 novembre 2017

Être séropositif au VIH signifie que le virus circule dans le sang de la personne. Mais pas toujours en quantité égale, en fonction des malades, notamment s’ils sont ou non sous traitement antirétroviral. La mesure de cette quantité de virus actif dans l’organisme représente la charge virale.

La charge virale, c’est à dire le nombre de copies de virus dans le sang permet d’évaluer la progression de l’infection dans l’organisme contaminé.

Le traitement antirétroviral a pour objectif principal de maintenir une charge virale au-dessous du seuil de détection. Celui-ci se situe aux alentours de 20 ou 40 copies d’ARN par millilitre de sang.

En parallèle, le nombre de cellules immunitaire CD4 est également évalué. En effet, le virus s’accumule dans ces cellules et forme des réservoirs de virus dormants, entraînant par la même occasion l’épuisement des lymphocytes T CD4 nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire. La sévérité de la maladie s’évalue entre autre par la quantité de cellules CD4 restantes dans l’organisme.

  • Source : Inserm, consulté le 8 novembre 2017

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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